Feuille d’information paroissiale du dimanche 11 septembre 2022
Nous devons aimer non par les paroles… Mais par les actes…
« Je ne sais pas comment je vais faire pour nourrir ma famille dans les jours qui viennent… »
« Je vis seul et je peux cuisiner mais je n’ai plus rien à la maison… »
« Je suis à la rue et j’ai besoin d’aide pour manger parce que là, où je vais d’habitude c’est fermé … »
Bénévoles venus de partout, paroissiens/paroissiennes venus nombreux, nous avons observé autant de cas différents que de personnes accueillies en ce mois d’août, lors des distributions de colis alimentaires au 36 rue Hermel. Concrètement, Août Secours Alimentaire, dans notre paroisse, ce sont 151.700 équivalents repas distribués et autant de mercis récoltés.
Comme nous le constatons tous dans notre société, la pauvreté touche de plus en plus de personnes, en famille ou isolées. Mais comme le rappelle notre Saint-Père, le pape François : « les pauvres ne sont pas un problème : ils sont une ressource où il faut puiser pour accueillir et vivre l’essence de l’Evangile ». Et l’Evangile de saint Jean nous dit que « nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité » (1 Jn 3,18).
Ô combien d’échanges sur le plan humain, combien de sourires ! Mais aussi de la détresse … Ce fut un mois chargé en émotion où chacun a pu nous confier une petite partie de son histoire. La compassion, le respect de l’autre et l’entraide étaient au rendez-vous. Bénévoles et bénéficiaires ont pu vivre un moment fort ensemble. Un moment de fraternité !
La pauvreté n’est pas qu’un concept qui nous incite à nous faire pauvre de cœur pour mieux accueillir la présence de Dieu, elle a une réalité concrète qui touche à la fois le corps et l’esprit : la faim par exemple. Et la faim ne connaît pas de vacances ! En aout les associations caritatives ferment mais la faim demeure.
C’est pourquoi nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes de bonne volonté qui ont consacré une partie de leurs vacances pour ne pas laisser Lazare, notre prochain gisant à la porte de nos maisons, mourir de faim.
Dieu merci, la charité est contagieuse !
Anne-Marie et Jacques Bredin