Jubilons donc !
Depuis 150 ans, Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Clignancourt dresse sa large silhouette au nord de la place sainte Euphrasie, devenue depuis, place Jules Joffrin. « 150 ans de présence chrétienne » : c’est ce que nous avons écrit sur tous les documents diffusés pour cet anniversaire.
Quel sens donner à ce jubilé ?
- D’abord celui de rassembler notre communauté dans notre quartier : en racontant son histoire par une exposition partagée entre la mairie et l’église. La rassembler aussi dans la célébration de l’Eucharistie : en accueillant notre archevêque,
le 1er décembre prochain et aussi une dizaine de prêtres ayant servi dans la paroisse, le dimanche suivant, le 8 décembre. Ils seront là, à la messe de 11h30 et au déjeuner qui suivra, au 36 rue Hermel. - Ce jubilé nous donnera aussi l’occasion d’accueillir largement musiques et chants, avec trois concerts : l’un pour honorer Gabriel Fauré (qui fut organiste dans cette paroisse), un autre pour mettre en puissance les deux orgues de l’église pour la messe de Louis Vierne, chantée par 70 voix des chœurs de Montjoie et Notre-Dame de Clignancourt ! Et un gospel chanté par les 120 étudiants de la chorale « Pic’Pulse », pour nous préparer à Noël.
- Vous pourrez aussi acheter à l’accueil ou à la sortie des messes, à « la boutique du jubilé », la médaille des 150 ans,
la neuvaine du jubilé et le pass-concert (pour les 3 concerts). - Jubiler, ce sera aussi créer des liens nouveaux pour des personnes isolées, avec le très attendu « loto du jubilé » au 36, et les ateliers de Toussaint pour les enfants.
- Jubiler, c’est aussi faire une sorte de pèlerinage avec le « chemin du jubilé » tout autour de l’église, et participer à la neuvaine de prière de l’Immaculée Conception.
Jubiler, c’est simplement être heureux et fier d’appartenir à Jésus Christ. Envoyés par Lui en Église, pour des missions qui servent la charité, la foi et l’espérance. C’est bien le sens de cette Eucharistie aujourd’hui où sont envoyés en mission tous les acteurs des mouvements et services de la paroisse.
Jubilons donc.
Père Philippe Marsset, curé