EDITO et FIP du 3 juin 2018

Feuille d’information Paroissiale du dimanche 3 juin 2018

 

 

« Prenez, ceci est mon corps »

Nous tenons donc de la bouche même de Jésus le sens spirituel que nous donnons à cette hostie consacrée, cette Eucharistie qu’une quarantaine d’enfants reçoivent aujourd’hui pour la première fois : Ceci est son corps. Rien que ça !

Comment du pain peut-il être Son Corps ?

Il n’y a pas 36 réponses, il n’y en a qu’une : ce que Jésus dit à la Sainte Cène (le Jeudi Saint) ne trouve son sens que le lendemain, quand Il livre son corps sur la Croix. Le Jeudi,
il anticipe (dans ce que nous appellerons plus tard un sacrement) ce qu’il réalise dans les jours qui suivent : vendredi sur la croix et dimanche au jour de sa Résurrection.

Son corps Eucharistique est son corps Ressuscité.

Il faut absolument mettre un « O » devant notre raison (ce qui fait ORAISON) pour entrer dans ce mystère. Le pain consacré est le corps ressuscité de Jésus, sa Présence authentique, concrète et physique que nous appelons « réelle » :

La réalité, c’est Jésus-Christ Ressuscité d’entre les morts.

Et l’image, l’apparence, c’est ce pain.

Il ne s’agit pas de se forcer à croire, il s’agit de lire l’Évangile et croire que ces paroles sont vraies parce qu’elles viennent de Jésus. Et parce que pour Lui, ce ne furent pas seulement des paroles, mais l’acte de salut par lequel Il nous livre sa vie.

Il y a donc un préalable pour confesser cette foi en la Présence réelle de Jésus : c’est de croire en sa résurrection. Sinon, on est en plein délire.

L’Eucharistie est le mode de présence que Jésus a choisi de nous donner pour croire en sa victoire sur la mort. Communier, c’est dire «  je crois que Jésus Ressuscité est là ».

 

Père Philippe Marsset