Feuille d’information paroissiale du dimanche 16 septembre 2018
Si la foi n’est pas mise en œuvre, elle est bien morte.
Dans la deuxième lecture, saint Jacques reproche l’hypocrisie des chrétiens qui ne veulent pas mettre en pratique leur foi. Selon lui, la foi et les œuvres ne se séparent pas. Si nous avons une foi solide, nous vivons selon cette foi. Quand nous prions, Dieu donne la force de « vivre » selon notre foi. Quand nous pratiquons la foi, elle devient plus solide : « Celui qui entend les paroles que je dis et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc » (Mt 7,24).
Dans l’Évangile, Jésus interroge ses disciples : « Pour vous, qui suis-je ? ». Pierre lui dit : « Tu es le Christ ». Jésus, en acceptant ce titre, accepte aussi la croix : « il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens… qu’il soit tué et que trois jours après, il ressuscite ». Mais Pierre, lui, n’est pas encore prêt à porter sa croix pour le suivre. Il fait de vifs reproches au Seigneur qui lui répond : « si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Jésus n’a pas dit « si tu me crois, tu n’as pas besoin de marcher à ma suite en portant ta croix » mais le contraire. Ainsi, il nous demande la foi ET de la mettre en pratique.
Aujourd’hui le Christ nous interroge encore : « Pour vous, qui suis-je ? ». Si nous disons « tu es le Christ », nous devons porter notre croix en le suivant. Nous ne pouvons pas agir en chrétiens seulement lorsque nous sommes dans l’Église. Vivons dans le monde notre foi en Jésus-Christ.
Père Sunghun HA
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