Feuille d’information paroissiale du dimanche 1er mars 2020

 

Suis‐je pécheur ? Ai‐je péché ?

La confession n’est pas un signe magique qui effacerait le péché dès qu’il est énoncé. Elle n’est même pas un aveu, plus ou moins désagréable à faire qui nous mériterait quelque chose. Nos péchés sont déjà pardonnés parce que Jésus, en mourant sur la croix et en ressuscitant, a pris sur lui tous les péchés des hommes et nous a réconciliés de manière définitive avec Dieu. Alors pourquoi aller se confesser ? Parce que ce sacrement – comme les autres sacrements – est un signe efficace. Il transforme celui qui le reçoit. La confession n’est pas un trait effaçant le passé : elle rend l’homme capable d’avenir et de sainteté. Nous retrouvons notre véritable nature, nous améliorons le monde en participant au travail de sainteté de toute l’Église (qui a bien besoin !), nous faisons une œuvre divine en laissant le Christ nous aimer et agir en nous. Loin de nous déresponsabiliser de nos actes, ce sacrement affine notre conscience. Même si nous retombons toujours sur les mêmes péchés (nous en sommes tous là), la confession nous donne de nous appuyer sur la force de Dieu et de grandir quand même en sainteté. On demande parfois si on pourrait se passer du prêtre et s’arranger directement avec Dieu. Mais Dieu, lui, a choisi de passer par le prêtre pour manifester sa bonté et pour que celui ou celle qui se confesse puisse entendre objectivement que Dieu lui pardonne vraiment. Quand se confesser ? Quand on le désire. Si l’Église recommande de recevoir régulièrement ce sacrement (avec un minimum d’une fois par an) chaque fois que nous le recevons, nous devenons meilleurs. Et si je ne sais pas quoi dire ? C’est toujours l’Esprit Saint qui m’éclaire lorsque je prépare ma confession : « donne-moi Seigneur de voir tout ce que tu m’as donné, et comment j’ai parfois mal répondu à ton amour par des paroles, des actions, des pensées et aussi par ce que je n’ai pas fait et que j’aurais dû faire. »

Pour réfléchir à ces questions, pour préparer sa confession du Carême, le P. Bernard Quéruel animera une soirée le mercredi 4 mars à 20h30 à la Crypte : « Préparer sa confession, faire le point sur sa vie : quelques outils pour ceux et celles qui ne savent pas très bien comment ni pourquoi se confesser. »

 

Père Stéphane Duteurtre, curé

 

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