Édito et FIP du 2 décembre 2018 – 1er dimanche de l’Avent

Feuille d’information paroissiale du dimanche 2 décembre 2018

 

En Avent, marche !

Dans moins d’un mois nous célébrons Noël, fête de la Douceur faîte chair ! Et en ce premier dimanche de l’Avent, nous aurions aimé entendre des paroles de Paix et de douceur. Mais ce sont d’abord des paroles terribles que nous annonce Jésus.

Quel sens donner à ce paradoxe et comment vivre ce temps de préparation à Noël ?

Jésus emploie des termes apocalyptiques pour parler de sa venue. L’Apocalypse, dans le langage biblique, c’est « le dévoilement ». À la fin du temps, dit Jésus, il y aura un plein dévoilement. Les forces de la nature (le soleil, la lune, la mer) seront ébranlées comme un château de cartes.

Si nous voulons garder le sens de ces paroles apocalyptiques, il faut tenir que ce ne sont pas des paroles évènementielles, ce sont des codes spirituels : le soleil, la lune, la mer rythment la vie de notre temps chronologique. Et ils seront totalement dépassés par un autre temps : le temps de Dieu, le temps « eschatologique », le temps où le Fils de l’Homme viendra sur la Nuée. Et ce Fils, c’est Jésus dans sa Gloire.

Voilà pourquoi se trouvent ainsi liés ces textes et la fête de Noël :
Ils annoncent les deux venues de Jésus. Sa venue historique (à Bethléem) ET sa venue pour notre libération totale, notre Rédemption à un jour qui surviendra à l’improviste.

L’Avent nous prépare à l’Avènement, c’est à dire Noël.

L’Évangile nous prépare à l’autre Avènement, celui du Fils de l’Homme.

Et entre ces deux évènements, l’Évangile nous demande d’être des enfants de l’espérance, alors même que le monde s’écroule. En fait, c’est vu du bas qu’il s’écroule. Vu d’en haut, vu depuis la Nuée, c’est le grand jour de gloire !

 

 Père Philippe Marsset

 


 
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