3e dimanche de l’Avent
Réjouissez-vous ! Gaudete !
Ce dimanche
Messes à 9h30, 11h (avec la chorale) et 19h
Adoration du Saint-Sacrement de 17h à 19h
Dimanche de préparation des fiancés du parcours « automne »
Week-end de retraite paroissiale à l’abbaye bénédictine de Jouarre
Possibilité de payer le Denier de l’Église en fin des messes près de la borne située à l’entrée
La joie du Carmel
En ce dimanche de Gaudete, l’Église célèbre la joie d’avoir un Dieu proche, la joie de la venue du Christ sur terre : par son incarnation passée, sa présence aujourd’hui dans nos vies, et son retour à venir. Cet appel à la joie, ainsi que la question des disciples à saint Jean-Baptiste, « Que devons-nous faire ? », résonnent particulièrement en ce jour, dimanche 15 décembre, lendemain de mon entrée au Carmel.
La joie et la simplicité de la vie des carmélites m’ont profondément touchée. Comment ces femmes peuvent-elles être si joyeuses alors que leur existence semble si monotone et éloignée du monde ? A quelle source puisent-elles cette joie ? En apprenant à les connaître, j’ai pu découvrir la grâce extraordinaire de la vie ordinaire : cette joie simple et intérieure des enfants de Dieu, de ceux qui vivent en présence du Seigneur.
Dans les conditions habituelles de son existence, la carmélite n’a d’autre moyen de rendre à Dieu amour pour amour que de remplir fidèlement ses devoirs quotidiens, jusque dans les moindres détails. Elle offre joyeusement, jour après jour, année après année, tous les petits sacrifices qu’exige une organisation minutieuse de sa journée et de sa vie. Elle remporte, avec le sourire de la charité, toutes les victoires sur soi que nécessite la vie commune avec des personnes aux caractères variés, et ne laisse passer aucune occasion de servir les autres par amour.
C’est ce que l’on appelle la « petite voie » : un bouquet de petites fleurs à peine écloses, souvent inaperçues, déposé chaque jour devant le Saint des Saints, source de joie profonde et d’allégresse intérieure, tout en étant un puits de grâce jaillissant sur la terre – nous ne savons où, et ceux qu’elle touche ignorent d’où elle vient.
Après un long parcours de recherche de la Vérité, les carmélites trouvent leur joie dans l’intimité de leur vie avec le Christ, c’est une joie paisible, profonde, toute intérieure qui ne les quitte plus.
Charlotte (paroissienne de Notre-Dame de Clignancourt)