4e dimanche de Carême
Laetare ! Réjouissez-vous !
Messes à 9h30, 11h et 19h.
17h-19h : Adoration du Saint-Sacrement.
Week-end du parcours Alpha et week-end du groupe de travail Laudato Si’
Feuille d’information paroissiale du dimanche 19 mars 2023
« Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20)
Tout baptisé est appelé à témoigner de la tendresse de Dieu. Comment le faire sans expérimenter nous-mêmes la miséricorde de Dieu, sa tendresse ?
Le sacrement de réconciliation est le lieu qui nous est donné pour cela. Le Carême est un temps particulièrement propice pour nous réconcilier avec Dieu et avec l’Église. Dieu nous attend !
Vivre le sacrement de réconciliation, c’est « tout simplement » confesser ses péchés au prêtre pour recevoir l’absolution. Il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » confession. Comme tout sacrement, celui de pénitence se prépare en examinant sa relation à Dieu, aux autres, à soi-même pour voir en quoi nous avons pu nous éloigner de Dieu.
En confessant nos péchés, soyons aussi concrets que possible et laissons « tomber ces généralités qui ne font ni chaud ni froid » dit Saint François de Sales. Cela nous aidera à y voir clair, à nous améliorer et à ne pas sombrer dans une forme de mésestime de soi devant la gravité de nos fautes.
Reconnaissons-le, nos résistances sont nombreuses… Parmi elles, quelques objections « courantes » :
- « Je connais le prêtre » : il y a d’autres lieux possibles dans Paris avec de larges temps de confession
- « Je n’ai rien de nouveau à dire » : Dieu ne nous demande pas d’être « créatif » ! Bien plus, sans la confession, nous aurions peut-être commis des fautes plus graves encore
- « J’ai une relation directe avec Dieu, pas besoin du prêtre » : Dieu sait tout, il connaît notre cœur mieux que nous ; se confesser ce n’est donc pas informer Dieu, mais c’est reconnaître avec franchise nos péchés. Le sacrement est le signe que Dieu nous a vraiment pardonnés. Le prêtre est l’instrument visible du pardon de Dieu. Ce pouvoir Jésus l’a donné à certains hommes qui ne sont pas là pour écraser le pécheur, mais pour le relever !
Enfin, nous allons quand même souvent nous confesser avec des pieds de plomb… Mais n’avons-nous pas déjà expérimenté, après la confession, une paix, une force pour vivre notre devoir d’état ?
Soyons-en sûrs, « chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous serre dans ses bras ! » (Pape François).
Odile et Vincent Porteret, paroissiens