Editorial du dimanche 25 novembre 2012

« C’EST TOI QUI DIS QUE JE SUIS ROI… »

La solennité de Notre Seigneur Jésus Christ « Roi de l’univers » met un terme à l’année liturgique. Une année nouvelle commence dans laquelle nous est donnée la possibilité de mettre nos pas dans les pas de Jésus. Cette marche à la suite de Jésus est une grande école. Nous apprenons, selon nos capacités, qui est vraiment Jésus, nous apprenons à l’écouter, à voir ce qu’Il a fait, à continuer de le faire.  Et, surtout, à expérimenter la joie de comprendre sa logique qui très souvent nous dépasse. C’est vrai : Dieu ne pense pas comme les hommes (Isaïe 55, 8-11.)

Cette fête marque-t-elle une fin ou un commencement ? Disons les deux, car à la suite de Jésus, il faut toujours repartir en Galilée pour rencontrer le Ressuscité (Marc 16,7). Et ainsi pouvoir transformer notre année liturgique en un chemin vital qui nous conduira sans doute, dans la foi, à la rencontre de Celui qui est notre Roi.  Il est Roi non pas à la manière des rois de ce monde mais selon la pensée de Dieu. Car il faut se le dire : Sa royauté n’est pas de ce monde. Si sa royauté était de ce monde, Il aurait eu des gardes qui se seraient battus pour qu’Il ne soit pas pris. (Jean 18, 33…)

Enfin, la fête du Christ Roi est l’occasion de rendre grâce à Dieu (célébrer l’eucharistie) pour son attention envers nous. Si Dieu fait de son fils un Roi ce n’est pas parce que nous l’avons élu. Dieu sait qu’en chacun de nous dort un Pilate qui dit « est ce que je suis juif moi ?», qui a peur pour son pouvoir.  Christ est Roi pour nous aimer (Apocalypse 1,5).  À la différence des rois de ce monde qui cherchent la paix par la violence et l’injustice. Jésus, Lui, a donné son propre sang pour que nous ayons la vie. Voici un véritable Roi qui restera quels que soient les âges « Alpha et oméga, celui qui est, qui était et qui vient, le tout puissant » pour le bien des hommes.

«… Que ton Règne vienne »… Seigneur !

Père  Bénigne IKANI