L’AVÈNEMENT

Aujourd’hui, par ce temps de l’Avent, nous sommes placés dans l’attente joyeuse de la fête de la nativité et nous sommes orientés vers le retour glorieux du Seigneur à la fin des temps.

C’est aussi l’ouverture d’une nouvelle année liturgique par laquelle se déploie la célébration du mystère de la foi.  Toute l’année, inaugurée par l’Avent, sera marquée par la célébration et l’appel de ce triple avènement de notre Seigneur :  dans l’événement de son incarnation et de sa Pâque, par sa grâce dans la vie de notre Église, et en son retour à la consommation des siècles.

L’Avent, qui évoque pour nous la préparation et la naissance du Fils de Dieu, est le temps de l’attente messianique dans toute son ampleur : il vient le « germe de justice » évoqué par le prophète Jérémie. C’est pourquoi l’Avent est aussi le temps de la « parousie », dont le corollaire est la fin de ce monde et l’éta-blissement de la justice par un jugement final.

L’évangile de ce premier dimanche en est l’écho.  En vue de ce jour, qui tombera sur nous à l’im-proviste comme tombe un filet, le Seigneur nous invite à la préparation et à l’attente dans la prière et la sobriété. Mais l’Avent est aussi la joyeuse espérance de ce jour où le Seigneur viendra avec tous les saints et dont Noël est le gage.

Père Joseph HUNT